Sur Le Vide narratif, de Mac Adams
Voilà plusieurs années que ce livre me fait signe depuis l’étagère de la bibliothèque…
Voilà plusieurs années que ce livre me fait signe depuis l’étagère de la bibliothèque…
Une de ces images qui existent en moi, sans que je sache où ni sous quels traits, jusqu’au moment où me fait signe une vibration dans le réel…
Je faisais un voyage. C’est façon de parler, car depuis qu’un poète a suggéré que c’est plutôt le voyage qui décide qui fait quoi, je me méfie de cette notion de « faire un voyage »…
Englouti par ce livre, avant même d’imaginer écrire à son sujet mon désir initial fut simplement d’observer les sensations qui fusaient, et de parvenir à en extraire une pensée cohérente. Une pensée qui aille au-delà du constat de l’hallucination, et qui dépasse ce que mon adhésion première à la puissance des images, malgré sa sincérité, pourrait avoir de confortable…
C’est un monastère à une heure de marche au-dessus de Gatlang, dans le pays Tamang, au nord de Katmandou. Je ne connaissais pas ce territoire…
Lorsqu’à 20 ans je me figurai qu’il était l’heure d’aller vérifier si le monde coïncidait avec ce qu’en affirmaient les livres, je partis avec un appareil photographique. Choix plus machinal que pesé, dont la pertinence ne souleva pas plus de question que la nécessité d’emporter un sac-à-dos…
J’ai pris des photographies d’aussi loin que je me souvienne. Mais je n’ai commencé à le faire avec une certaine intention visuelle qu’à partir de 1994…
À propos du flux…
Nous empirons le processus à l’œuvre en allant au bout de ses défauts, pensant qu’au bout de ce chemin escarpé il y aura (peut-être) la grâce.