Identité (Édouard Glissant)


Lu dans Édouard Glissant, Introduction à une poétique du divers, Gallimard, 1996.

Après Fanon qui m’a permis de réfléchir à l’insurrection népalaise qui ne vient pas, ni au Qatar ni au Népal, toujours avec en tête Segalen et son esthétique du divers, dans Édouard Glissant à présent je trouve des pistes de compréhension de ce que peut encore être une prise de parole sur le monde. Lui parle de littérature. Lisant Glissant le même jour que je traduisais le texte de Jörg Colberg sur la manipulation en photographie, je me suis dit qu’il n’y a sans doute pas de raison que la prise de parole par la photographie, si elle ne veut pas enfermer, ne se confronte pas elle aussi à la démesure du Tout-Monde. J’ai choisi cet extrait, mais j’aurais tout aussi bien pu citer la conférence entière sur le chaos-monde. J’y reviendrai peut-être dans un prochain texte sur la photographie documentaire et journalistique.