La Convivialité

« La Convivialité » est un travail de recherche débuté en février 2024, mêlant photographie, texte, archive et vidéo.
Il s’ancre dans la question suivante : étant donné l’Anthropocène, étant données en outre les retombées environnementales de la pratique de photographie, comment continuer de raconter des histoires avec ce médium tout en vivant à la hauteur des exigences éthiques et écologiques que m’impose le désir de cesser de contribuer à la destruction du vivant ?

Cette recherche se compose :

• d’un premier chapitre constitué d’une galerie de notes de terrain à la ferme, évoluant régulièrement ;

• d’un deuxième chapitre où semble se dégager une première orientation de travail, et se renouer le fil avec la série « L’explication, la paix, l’oubli », rompu par le séisme d’avril 2015 ;

• d’un troisième chapitre issu d’une tentative de remploi de l’archive héritée avec la ferme, ainsi que d’images de la ferme appartenant à un homme qui y a grandi, tentative devant son inspiration à deux images de Catherine Poncin reproduites par Danièle Méaux dans Photographie contemporaine & Anthropocène (Filigranes, 2022) ;

• d’une série de films de douze minutes réalisés à la ferme, pour le moment au nombre de six et in fine de douze.

• d’un journal de travail, pensé comme une tentative de garder trace des questions, réponses et contradictions rencontrées en cours de route, ainsi que des textes approfondissant certains aspects de ces questions ;

 

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« La Convivialité » bénéficie du soutien de l’Aide individuelle à la création de la Direction régionale des affaires culturelles du ministère de la Culture. Merci à Léa Bismuth pour son écoute.

Le titre provisoire de cette recherche, La Convivialité, est directement emprunté à celui du livre d’Ivan Illich (Le Seuil, 1973), sans aucune autorisation mais avec la plus grande reconnaissance.