Exigeant et lucide (…), il a vu les beaux vers qui se formaient sous sa plume, dans les ratures sans nombre, n’assembler encore et toujours que des représentations qui demeurent désespérément le produit de sa subjectivité, loin d’être l’entrevision tant soit peu devenue parole, de ce qui fait que les chose sont. N’est-il donc, et ne sera-t-il à jamais, qu’un foyer d'imaginations illusoires, sans prise sur le monde qu’il voit ainsi se refuser au langage ?
Sur la subjectivité (Bonnefoy/Mallarmé)
Lu dans la préface qu’Yves Bonnefoy a consacrée à l’édition des Poésies de Stéphane Mallarmé en collection Poésie/Gallimard. La transposition de cette idée en photographie me semble ouvrir quelques perspectives de questionnement sur ce que nous fabriquons quand nous faisons des images.